Gruissan 16.02.2014

Publié par Patrick GOUT sur 12 Mars 2014, 19:05pm

Dimanche 16 février, 8h15 devant chez Claudy, lieu et heure de rendez-vous pour cette première sortie 2014. Nous sommes six à y être et en profitons pour souhaiter la bienvenue à Jacques éloigné, depuis deux ans, de nos virées pour des raisons indépendantes de sa volonté. Nous contemplons, d’ailleurs, son nouveau destrier flambant neuf ! 8h30, toujours six ; bon, d’accord, la météo n’est pas terrible mais pas catastrophique non plus ; alors, nous attendons encore un peu nos roule-toujours demandeurs de balades quel que soit le temps. Les combinaisons et autres équipements étant certainement encore entrain de sécher, nous ne verrons personne arriver donc , 8h45, démarrage !

Tiens ! Voilà la pluie qui, comme le chantait Claude Nougaro, se met à faire des claquettes ; ça ne dure pas trop ; une petite ondée printanière quoi ! Printanière, printanière, n’exagérons rien ; le fond de l’air est tout de même un peu frais. Pourtant c’est secs et heureux d’être là que nous empruntons, après Castelnaudary, les petites routes parallèles à la 113 qui doivent nous mener à Carcassonne. Que se passe t-il ? Un rhumatisme du poignet droit ? Un problème prostatique soudain ? L’un d’entre nous passe subitement devant pour s’arrêter quelques centaines de mètres plus loin en bord de route. Six nous sommes, six nous resterons alors, pas d’hésitations, stop ! Les deux hypothèses précédentes s’avèreront totalement erronées ; non, c’est la circulation sanguine de bouts de doigts qui est la cause de cet arrêt impromptu ; le fond de l’air est donc bien frais ! Aussitôt, la solidarité motarde se met en branle : « j’ai d’autres gants, moi un tour de cou, moi un sous-pull chaud…etc… » Finalement, si notre ami avait tout mis , il aurait pu affronter des froids sibériens ! Tout est bien qui finit bien alors nous repartons avec, comme prochain objectif, éviter Carcassonne et la laisser à notre gauche ; notre éclaireur présidentiel y parviendra parfaitement, donc, hop ! direction les corbières profondes, ses paysages toujours aussi sauvages, ses routes viroleuses mais parfois bien humides, prudence, prudence ! Pas d’arsouilles inconsidérées ! Corbières profondes, certes mais tellement profondes que nous ne trouverons pas un seul bistrot pour y boire un café ! Et c’est sans petit noir matinal que nous nous retrouverons à Narbonne puis à Gruissan où des énervés de la course à pieds nous attendent accompagnés d’un public nombreux voire très nombreux ! Nous n’accédons pas au vieux Gruissan, faisons un détour dans les chalets, pas de resto ! Direction le port où nous nous arrêtons. Courte balade pédestre pour revenir au resto où nous avions mangé honnêtement la dernière fois, fermé, retour au garage des motos. À côté, un troquet bleu, un menu affiché correct ; nous rentrons. Erreur ! Le nom évocateur de la Côte d’Azur n’est pas au niveau : « çà, on n’en a plus ; çà non plus » ; des heures d’attente ; un choix plus que limité ; finalement : des moules frites servies avec un eau parfumée au roquefort certainement pas aveyronnais ! En un mot, à oublier, à éviter totalement !

Nous repartons, nos montures ont soif, nous ferons le plein après St Pierre puis retour vers Sorèze sur des routes que nous connaissons tous, elles aussi parallèles à la 113. Carcassonne, on passe par la montagne ? Les nuages amoncelés sur le relief ne nous encouragent guère alors Castel puis Sorèze.

Bon, on oublie le repas de Gruissan et on prend un bon demi chez Claudy pour mettre un terme à cette balade où chacun aura malgré tout pris du plaisir, celui de la moto, des retrouvailles avec les copains, celui de la recherche des trajectoires sur des routes connues ou improbables.

À bientôt.

Villerouge-Terménès

Trial 16 mars 2014

Commenter cet article

Vincent

02/04/2015 13:54

Bonjour, la moto me fait penser à celle que mon frère vient de s’acheter sur ce site d’annonces gratuites : http://www.paruvendu.fr/auto-moto/ . Je dois dire qu’elle est géniale !

Répondre