Sortie à la Couvertoirade

Publié par Patrick GOUT sur 30 Septembre 2009, 10:40am

Dimanche 19 septembre, 8h15, les radio-réveils ont sonné ; nous sommes quatre devant le bistrot et ce malgré des prévisions météorologiques à ne pas mettre un motocycliste dehors.

Le cinquième arrivera t-il ? Normalement oui puisqu’il l’a dit. 8h30 toujours pas là ! 8 h45, il brille toujours par son absence : mauvaise lecture de l’info ? Panne de réveil ? Ou, pire, peur des prévisions ?

Toujours est-il que nous décidons de rejoindre sans lui deux acolytes qui nous attendent à Verdalle. (Ils y étaient, eux ! vais-je citer ton nom, toi qui ne nous rejoignis pas ? Mais non, pas de délation ici.).

Nous voilà donc six à passer Castres pour monter à Lacaune sur une route un peu piégeuse puis qu’il y alterne parties sèches et parties humides, soyons cools sur la poignée.

Lacaune, toujours pas de pluie, direction Belmont : descente débutée dans le brouillard mais terminée sous le soleil (pourvu que ça dure !). St Affrique, nous voilà ! Il fait chaud sous nos casques, un petit café va nous faire du bien (café ! hum ! pas pour tous ; l’un d’entre-nous, émoustillé par une serveuse bretonne va commander un galopin mais ne se comportera pas comme tel rassurez vous !). Non ! Ici non plus, je ne ferai pas de délation !

Bon ! On est bien là ! mais on n’est pas arrivé alors hop ! vroum, vroum sur une route où les camions de la DDE devaient avoir les bennes partiellement mitées car le gravillon y est abondant, parfois même, très abondant. Nous arrivons, malgré tout à La Couvertoirade : cité templière de l’ordre des Hospitaliers, son austérité n’a d’égale que la beauté de ses pierres dont sont construites ses maisons formant de magnifiques ruelles garnies d’échopes parfois fermées en cette saison.

Dépliant touristique refermé ? Pas tout à fait puisque, ensuite, nous nous dirigeons vers Le Caylar et son arbre sculpté (sans commentaires mais à voir !).

Que diable ! Mais il est l’heure ! L’heure de quoi ? Mais de passer à table pardi ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! Et nous voilà réunis autour d’une table dans une auberge familiale : oui ! Il a fallu attendre un peu, on a presque eu peur de ne pas en avoir assez (non, ici non plus, je ne dirai pas qui fut saisi de l’angoisse du manque !) mais au final un bon petit repas sympathique nous revigora.

Retour vers les motos sagement garées dans un parking mais pourquoi notre sympathique président apostrophe t-il un automobiliste en lui disant qu’il a renversé une moto ? Blague t-il ? Non ! une moto est bel et bien appuyée sur un piquet de stationnement ! Inspection de la machine : elle n’a rien, ouf ! Explication du chauffeur : le radar arrière n’a pas sonné ! Question : aujourd’hui, on ne regarde plus en reculant, on fait confiance au radar ? Commentaire : qu’il achète un GPS , il n’aura plus à regarder à travers le pare-brise !

Bon, et maintenant ? Il est 14h30 et il nous reste plus de 200 km à parcourir ; ce n’est ni le moment de mollir ni celui de faire du cirque aussi laisserons nous de côté celui de Navacelles

pour filer directement sur St Guilhem du Désert avant d’attaquer les gorges de l’Hérault où nous attend une petite route viroleuse à souhait (par endroits, elle nous permit également de tester nos amortisseurs ! ) et de magnifiques paysages.

Quelques grandes courbes plus tard (où tout à coup la peur du retard nous reprit et nous amena à vérifier si on savait toujours prendre de l’angle.), quelques villages plus tard (où, dans certains nous fûmes amenés à faire un mini enduro !), un stop ! On freine, on se suit, on s’arrête, on repart et oups ! La marée-chaussée ! Les visages blanchissent sous les casques : on n’a pas posé le pied ! Six d’un coup ! Ils vont faire un carton ! Eh bé ! non ! seul, un petit hochement de tête marquera la réprobation gendarmesque ; merci, messieurs !

St Pons, paraît qu’il y a un café à motards ; nous vérifions et effectivement de nombreuses motos sont garées, le demi y est frais et servi agréablement.

1^er bilan : du soleil, de bonnes routes, de beaux paysages, une belle balade !

Quels sont ces nuages amassés sur la montagne ? On s’en moque, on rentre sur Sorèze par la plaine ! Oui, peut être, mais à la sortie de Mazamet une grosse averse nous prouva que les prévisions météo n’étaient pas totalement erronées ! Pourtant cela ne suffira pas à excuser totalement ceux qui en ont eu peur, d’ailleurs, y en a t-il eu ?

2ème Bourse Moto

Sortie 125cc au Pic de Nore

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